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Prendre le chemin de l’indépendance professionnelle est une aventure passionnante. Elle s’accompagne aussi de questions pratiques, notamment sur la rémunération. Beaucoup de consultants se demandent comment transformer leur chiffre d’affaires en un salaire net prévisible chaque mois.
Le portage salarial offre une réponse sécurisante. Ce dispositif vous permet de concilier la liberté du travail en freelance avec la stabilité du statut de salarié. Vous bénéficiez ainsi d’une protection sociale complète tout en développant votre activité.
Maîtriser le calcul de vos revenus est essentiel pour une sérénité financière. Ce guide a pour objectif de vous accompagner pas à pas. Nous détaillerons chaque élément à prendre en compte, des frais de gestion aux charges sociales.
Vous pourrez ainsi anticiper votre rémunération mensuelle avec précision et transparence. Notre mission est de vous fournir les clés pour piloter votre carrière en toute confiance.
Points Clés à Retenir
Le portage salarial transforme votre chiffre d’affaires en un salaire net sécurisé.
Les revenus nets représentent généralement 45% à 55% du chiffre d’affaires.
Ce statut combine l’autonomie de l’entrepreneur et la sécurité du salarié.
Le calcul inclut les frais de gestion, les cotisations sociales et les charges.
Une compréhension claire du processus permet une meilleure anticipation financière.
Ce guide s’adresse aux consultants, formateurs et managers de transition.
Introduction au portage salarial
Cette formule hybride combine les avantages de l’indépendance avec la stabilité du salariat. Elle répond aux besoins des professionnels cherchant un équilibre entre autonomie et sécurité.
Définir le portage salarial et ses enjeux
Le portage salarial établit une relation tripartite unique. Le salarié porté conserve sa liberté professionnelle tout en bénéficiant de la protection d’un statut sécurisé.
La société portage salarial gère les aspects administratifs et juridiques. Cette collaboration permet de se concentrer sur son cœur de métier.
Les avantages et spécificités du statut
Ce dispositif offre une couverture sociale complète identique à celle d’un salarié classique. Il n’impose pas de plafond de chiffre d’affaires, contrairement au statut de micro-entrepreneur.
L’éligibilité requiert une activité intellectuelle et un TJM minimum de 300€. Cette solution s’adresse particulièrement aux consultants et formateurs souhaitant développer leur entreprise sans contraintes administratives.
Comment calculer ses revenus en portage salarial
L’anticipation précise de votre rémunération mensuelle démarre par une analyse méthodique des composantes de votre chiffre d’affaires. Cette approche vous permet de visualiser concrètement le cheminement de vos prestations vers votre salaire net.
Les bases du calcul : chiffre d’affaires et frais
Votre chiffre d’affaires mensuel représente le total de vos prestations facturées. Il se calcule en multipliant votre taux journalier par le nombre de jours travaillés.
Les frais de gestion de la société de portage constituent la première déduction. Ils varient généralement entre 5% et 12% de votre chiffre d’affaires.
Les étapes clés pour obtenir le salaire net
Le processus comprend plusieurs étapes successives. Chaque phase correspond à des obligations légales qui garantissent votre protection sociale.
Étape
Description
Pourcentage typique
Chiffre d’affaires HT
Total des prestations facturées
100%
Frais de gestion
Commission de la société de portage
5% – 12%
Charges patronales
Cotisations sociales employeur
22% – 45%
Cotisations salariales
Déductions sociales salarié
14% – 22%
Salaire net
Montant effectivement perçu
45% – 55% du CA
Comprendre les frais de gestion et frais professionnels
Distinguer clairement les frais de gestion des frais professionnels vous permet de mieux anticiper votre revenu net mensuel. Cette distinction est fondamentale pour une gestion financière optimale.
Frais de gestion : définition et exemples
Les frais de gestion représentent la rémunération de votre société de portage pour les services administratifs et juridiques. Ils couvrent l’ensemble de la gestion de votre activité professionnelle.
Ces frais varient généralement entre 5% et 12% de votre chiffre d’affaires. Certaines structures proposent des forfaits fixes pour plus de prévisibilité.
Les services inclus concernent la facturation, les bulletins de paie et les déclarations sociales. L’assurance responsabilité civile professionnelle fait également partie de ces prestations.
Frais professionnels : déductions et remboursements
Les frais professionnels se divisent en deux catégories distinctes. Les frais de mission sont directement refacturés à votre client.
Les frais de fonctionnement sont déduits de votre chiffre d’affaires avant calcul des cotisations. Cette optimisation augmente mécaniquement votre rémunération nette.
Nous vous conseillons de conserver tous vos justificatifs de dépenses. Cette pratique vous permet de maximiser vos déductions dans le respect de la réglementation.
La simulation de revenu : outil et méthodologie
Les outils de projection vous accompagnent dans la planification de votre activité. Ils permettent d’anticiper votre situation financière avec précision.
Cette approche méthodique transforme l’incertitude en prévisibilité. Vous gagnez en sérénité pour piloter votre carrière.
Utiliser un simulateur en ligne
Les plateformes spécialisées proposent des calculateurs performants. Ces outils intègrent automatiquement les paramètres essentiels.
Pour une estimation réaliste, commencez par définir votre chiffre d’affaires mensuel. Basez-vous sur vos honoraires négociés ou votre activité habituelle.
Renseignez ensuite vos frais professionnels prévisionnels. Cette étape optimise votre rémunération nette.
Interpréter les résultats de la simulation
Les données obtenues représentent une estimation indicative. Le montant peut varier selon la nature exacte de vos missions.
Les simulateurs performants fournissent une répartition détaillée. Vous visualisez la ventilation entre frais de gestion, charges et salaire net.
Cette transparence vous aide à répondre à vos questions spécifiques. Elle facilite également vos négociations commerciales.
Calculer le salaire brut et net
Le cheminement de votre chiffre d’affaires vers votre salaire net passe par deux étapes fondamentales. Cette progression méthodique garantit la transparence de votre rémunération mensuelle.
Transformer le chiffre d’affaires en salaire brut
Votre salaire brut représente la base de calcul avant déduction des cotisations personnelles. Il s’obtient après retrait des frais de gestion et des charges patronales.
Prenons un exemple concret avec un chiffre d’affaires de 5 000€. Après déduction de 8% de frais (400€), il reste 4 600€. L’application de 22% de charges patronales (1 012€) donne un salaire brut de 3 588€.
Du salaire brut au salaire net : déductions sociales
La seconde étape consiste à passer du brut au net. Les cotisations salariales, environ 14% à 22%, sont déduites à ce stade.
Dans notre exemple, sur un salaire brut de 3 588€, 14% de cotisations (502€) sont retenues. Le salaire net obtenu est donc de 3 086€.
Ce montant salaire net constitue votre rémunération avant prélèvement à la source. Certaines structures ajoutent une prime d’apport d’affaires pour bonifier votre salaire portage final.
Les cotisations et charges sociales : décryptage
La compréhension des mécanismes de cotisation sociale est essentielle pour maîtriser votre situation financière. Ces éléments garantissent votre protection complète tout en impactant votre rémunération finale.
Cotisations sociales obligatoires en portage salarial
Le salarié porté bénéficie d’une couverture sociale identique à celle d’un salarié classique. Les cotisations sociales se divisent en deux catégories principales.
Les charges patronales sont supportées par l’entreprise de portage. Les cotisations salariales sont prélevées directement sur votre salaire brut.
Type de cotisation
Taux approximatif
Prestations couvertes
Charges patronales
22% – 45%
Retraite, prévoyance, formation
Cotisations salariales
14% – 22%
Assurance chômage, CSG-CRDS
Frais de gestion
5% – 12%
Services administratifs
Impact des charges sur la rémunération nette
L’ensemble des charges sociales représente une part significative de votre chiffre d’affaires. Cette répartition explique pourquoi votre rémunération nette correspond généralement à 45-55% du total.
Ces prélèvements constituent un investissement dans votre sécurité sociale. Ils vous offrent une protection complète incluant assurance maladie et retraite.
Pour approfondir ce sujet, consultez notre guide détaillé sur les cotisations sociales en portage salarial. Cette transparence vous aide à mieux gérer votre compte professionnel.
Optimiser ses revenus en portage salarial
La maîtrise des leviers d’optimisation permet d’augmenter significativement votre rémunération finale. Nous vous accompagnons dans l’identification des stratégies les plus efficaces pour votre activité.
Stratégies pour optimiser le revenu net
Plusieurs approches complémentaires contribuent à maximiser votre revenu disponible. La gestion stratégique des frais professionnels représente le premier levier.
Distinguer les dépenses refacturables des frais déductibles optimise votre base de calcul. Cette distinction impacte directement le montant net perçu.
L’optimisation financière ne consiste pas à réduire les cotisations, mais à valoriser intelligemment chaque euro investi dans votre activité.
Type d’optimisation
Impact sur la rémunération
Exemples concrets
Frais refacturables
Augmentation du CA sans cotisations
Transport, hébergement mission
Frais déductibles
Réduction de l’assiette de cotisation
Matériel, abonnements pro
Avantages sociaux
Exonération partielle de charges
Titres-restaurant, PEE
Déduction des frais et remboursements
La déclaration systématique des frais professionnels garantit une optimisation maximale. Conservez vos justificatifs pour chaque dépense liée à votre activité.
Les dispositifs d’épargne salariale offrent des avantages fiscaux significatifs. Ils améliorent votre rémunération tout en préparant votre avenir.
Votre compte professionnel bénéficie également des avantages comme les titres-restaurant. Ces outils augmentent votre pouvoir d’achat net.
Cas pratiques et exemples de calculs
L’analyse de profils professionnels variés démontre l’adaptabilité du dispositif à différentes situations d’activité. Ces illustrations concrètes vous aident à visualiser votre propre rémunération potentielle.
Exemple de simulation pour un consultant
Un consultant informatique avec un taux journalier de 500€ travaillant 20 jours réalise 10 000€ de chiffre d’affaires. Après déduction des frais et charges, son revenu net atteint environ 5 000€ par mois.
Cette mission permet d’optimiser le résultat grâce aux frais professionnels déductibles. L’achat de logiciels spécialisés améliore encore la rémunération finale.
Cas d’un formateur ou manager de transition
Un formateur débutant avec un taux de 300€ pour 15 jours de travail obtient environ 2 340€ nets. Les frais de déplacement sont intégralement pris en compte dans le calcul.
Pour un manager de transition expérimenté à 700€ par jour, le revenu net dépasse 6 900€. La complexité des missions stratégiques justifie ce taux élevé.
Votre société de portage garantit un paiement régulier chaque mois, indépendamment des délais de règlement des clients. Cette sécurité financière facilite la gestion de votre trésorerie.
Conclusion
Maîtriser la transformation de votre chiffre d’affaires en rémunération nette représente l’aboutissement de votre démarche professionnelle. Cette compétence essentielle vous permet de piloter votre activité en toute sérénité.
Le portage salarial offre cet équilibre unique entre liberté entrepreneuriale et sécurité sociale. Votre revenu net représente généralement 45% à 55% de votre facturation, garantissant une protection complète.
Le choix de votre société de portage influence directement votre expérience. Privilégiez une structure transparente qui propose des outils comme une simulation détaillée et des services d’accompagnement personnalisés.
Vous disposez désormais de toutes les clés pour développer votre entreprise en toute confiance. Cette maîtrise financière constitue le fondement d’une carrière épanouie et pérenne.
FAQ
Comment est calculé mon salaire net en portage salarial ?
Votre rémunération nette est déterminée après déduction des frais de gestion de la société de portage, des cotisations sociales obligatoires et de l’impôt sur le revenu. Elle correspond au chiffre d’affaires de vos missions, moins ces différents prélèvements. Le calcul final dépend également des frais professionnels que vous déclarez.
Quels sont les frais déductibles de mon chiffre d’affaires ?
Vous pouvez déduire les frais directement liés à votre activité : déplacements, repas d’affaires, équipements professionnels, formations, ou abonnements spécifiques. Ces déductions réduisent l’assiette de calcul de votre salaire brut, permettant d’optimiser votre revenu net chaque mois.
Puis-je simuler mes revenus avant de signer une mission ?
Absolument. Nous mettons à votre disposition un simulateur de revenus en portage salarial. Cet outil vous permet d’estimer votre salaire net en fonction de votre taux journalier, du volume de votre activité et des frais professionnels anticipés.
Les cotisations sociales couvrent-elles l’assurance chômage ?
Oui, l’un des principaux avantages du statut est que vous cotisez pour l’assurance chômage. Ces cotisations, prélevées sur votre salaire brut, vous offrent une protection sociale complète, similaire à celle d’un salarié traditionnel.
Comment sont traités les paiements de mes clients ?
La société de portage salarial facture et encaisse les paiements de vos clients. Après déduction des frais de gestion et des charges sociales, elle vous verse votre salaire net sur votre compte personnel, généralement chaque mois.
Que se passe-t-il si je cumule plusieurs missions ou clients ?
Le portage salarial est parfaitement adapté au multi-client. Votre chiffre d’affaires total est la somme des revenus de toutes vos prestations. Le calcul de votre rémunération se fait sur la base de ce chiffre d’affaires global, consolidant ainsi l’ensemble de votre activité.
Vous êtes-vous déjà demandé si le statut de micro-entrepreneur pourrait être la clé pour simplifier votre activité professionnelle ?
Le régime micro-entrepreneur représente une solution simplifiée pour les entrepreneurs individuels souhaitant démarrer une activité avec un minimum de formalités administratives. Cette option attire de nombreux professionnels en raison de sa simplicité et des avantages qu’il offre.
Depuis sa création, ce statut a évolué pour offrir plus de flexibilité et de sécurité aux entrepreneurs. Nous explorerons les caractéristiques fondamentales de ce régime, ses avantages et les démarches nécessaires pour en bénéficier.
Points clés à retenir
Simplification des formalités administratives pour les entrepreneurs individuels
Avantages concurrentiels du régime micro-entrepreneur
Conditions d’éligibilité et plafonds de chiffre d’affaires
Obligations déclaratives des micro-entrepreneurs
Évolution du statut depuis sa création
Qu’est-ce que le régime micro-entrepreneur ?
Comprendre le régime micro-entrepreneur est essentiel pour les professionnels indépendants qui cherchent à simplifier leur gestion administrative et fiscale. Ce régime est conçu pour offrir une alternative simplifiée aux entrepreneurs individuels.
Définition et principes fondamentaux
Le régime micro-entrepreneur est un statut qui simplifie les obligations administratives et fiscales pour les entrepreneurs individuels. Il s’applique aux activités de vente, de service, ou de profession libérale, sous certaines conditions. Ce régime se caractérise par des taux forfaitaires appliqués directement sur le chiffre d’affaires, simplifiant ainsi la comptabilité.
Les principes fondamentaux de ce régime incluent la simplicité administrative, la franchise en base de TVA (sauf option contraire), et des obligations déclaratives simplifiées.
Évolution du statut d’auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur a été introduit en 2009 pour encourager l’entrepreneuriat. Depuis, il a évolué pour devenir le régime micro-entrepreneur. Cette évolution a apporté plus de flexibilité et de simplicité pour les entrepreneurs.
L’intégration de ce régime dans le régime général des entreprises individuelles a renforcé la protection des entrepreneurs tout en maintenant la simplicité administrative.
Différence avec l’entreprise individuelle classique
Contrairement à l’entreprise individuelle classique, le micro-entrepreneur bénéficie d’un régime social et fiscal simplifié. Les principales différences résident dans :
La comptabilité simplifiée : le micro-entrepreneur tient uniquement un livre de recettes.
La franchise en base de TVA : sauf option contraire, le micro-entrepreneur est exonéré de TVA.
Les obligations déclaratives : déclarations mensuelles ou trimestrielles du chiffre d’affaires.
Depuis 2022, la protection du patrimoine personnel est similaire pour les deux statuts, mais le régime micro-entrepreneur conserve sa spécificité en termes de simplicité administrative.
Les avantages du régime micro-entrepreneur
Les avantages du régime micro-entrepreneur sont multiples et contribuent à simplifier l’exercice d’une activité professionnelle. Ce régime est particulièrement attractif pour les entrepreneurs souhaitant créer ou gérer une petite entreprise avec un minimum de formalités administratives.
Simplicité administrative et comptable
L’un des principaux avantages du régime micro-entrepreneur est sa simplicité administrative et comptable. Les formalités de création d’entreprise sont réduites au minimum, et la comptabilité est simplifiée, ce qui permet aux entrepreneurs de se concentrer sur leur activité principale.
Flexibilité dans l’exercice de l’activité
Le régime micro-entrepreneur offre une grande flexibilité dans l’exercice de l’activité. Les entrepreneurs peuvent exercer leur activité de manière indépendante ou en complément d’une autre activité professionnelle, ce qui facilite la transition vers l’entrepreneuriat.
Protection du patrimoine personnel
Depuis la loi du 14 février 2022, le patrimoine personnel du micro-entrepreneur est automatiquement protégé de ses créanciers professionnels, sans démarche particulière à effectuer. Cette protection distingue clairement les biens personnels des biens professionnels, ces derniers étant les seuls pouvant être saisis en cas de difficultés de l’entreprise. Il convient toutefois de noter que cette protection ne s’applique pas en cas de fraude ou de manquement grave aux obligations fiscales et sociales, ou pour les dettes personnelles contractées par l’entrepreneur, ce qui constitue un cas particulier à considérer.
En résumé, le régime micro-entrepreneur offre de nombreux avantages qui facilitent la création et la gestion d’une entreprise. Sa simplicité administrative, sa flexibilité et la protection du patrimoine personnel en font un choix attrayant pour les entrepreneurs.
Qui peut bénéficier du régime micro-entrepreneur ?
Comprendre les critères d’éligibilité au régime micro-entrepreneur est essentiel pour les entrepreneurs souhaitant profiter de ses avantages. Ce régime est conçu pour les entrepreneurs individuels qui exercent une activité professionnelle non salariée.
Activités éligibles et non éligibles
Le régime micro-entrepreneur concerne les entrepreneurs exerçant une activité commerciale, artisanale ou libérale. Cependant, certaines activités sont exclues du régime, comme les activités relevant de la location meublée non professionnelle ou certaines professions libérales réglementées.
Pour être éligible, l’activité exercée doit être conforme aux critères définis par l’administration fiscale. Il est crucial de vérifier si votre activité entre dans le cadre des activités éligibles.
Plafonds de chiffre d’affaires à respecter
Pour bénéficier du régime micro-entrepreneur, il est impératif de respecter des plafonds de chiffre d’affaires annuel qui varient selon la nature de l’activité exercée.
Pour les activités commerciales d’achat-revente, de vente de denrées à consommer sur place et de fourniture de logement, le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser 188 700 € pour l’année 2023.
Concernant les prestations de services commerciales ou artisanales et les professions libérales, le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser 77 700 € pour l’année 2023.
Ces seuils sont réévalués chaque année en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation, hors tabac.
Type d’activité
Plafond de chiffre d’affaires 2023
Activités commerciales (achat-revente, vente de denrées à consommer sur place, fourniture de logement)
188 700 €
Prestations de services commerciales ou artisanales et professions libérales
77 700 €
En cas d’activité mixte (vente et services), l’entrepreneur doit veiller à ce que son chiffre d’affaires global ne dépasse pas le plafond des activités commerciales et que la part des prestations de services ne dépasse pas le plafond spécifique à cette catégorie.
Les cotisations sociales du micro-entrepreneur
La gestion des cotisations sociales est un élément clé pour les micro-entrepreneurs souhaitant optimiser leur situation financière. En effet, comprendre comment ces cotisations sont calculées et payées est crucial pour anticiper et gérer les dépenses liées à votre activité professionnelle.
Taux de cotisations selon le secteur d’activité
Les taux de cotisations sociales varient en fonction du secteur d’activité du micro-entrepreneur. Par exemple, les activités de vente de marchandises ou de fourniture de logements sont soumises à des taux différents de celles relevant des services ou de la prestation de services.
Secteur d’activité
Taux de cotisations sociales
Activités de vente
12.8%
Activités de services
22.0%
Activités libérales
Entre 21.1% et 22.7%
Modalités de calcul et de paiement
Le calcul des cotisations sociales se base sur le chiffre d’affaires réalisé. Les micro-entrepreneurs doivent déclarer leur chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement, selon leur choix, et payer les cotisations correspondantes.
Il est essentiel de comprendre que ces cotisations sont directement liées au chiffre d’affaires encaissé, ce qui signifie que les cotisations sociales sont proportionnelles aux revenus.
Le principe du « 0€ encaissé = 0€ à payer »
Un des avantages majeurs du régime micro-social est le principe ‘0€ encaissé = 0€ à payer’. Cela signifie que si vous n’avez pas réalisé de chiffre d’affaires, vous ne payez ni impôt sur le revenu ni cotisations sociales. Ce principe offre une flexibilité et une sécurité financière appréciables, notamment pour les activités saisonnières ou en phase de démarrage.
Le régime fiscal du micro-entrepreneur
Comprendre le régime fiscal applicable aux micro-entrepreneurs est fondamental pour gérer efficacement ses finances. Le régime fiscal du micro-entrepreneur offre des options qui peuvent significativement influencer la charge fiscale de l’entrepreneur.
L’imposition de droit commun
Par défaut, les micro-entrepreneurs sont soumis à l’imposition de droit commun. Cela signifie que les bénéfices réalisés sont déclarés et imposés comme pour tout autre contribuable. L’imposition de droit commun s’applique automatiquement si le micro-entrepreneur n’a pas opté pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Cette option est importante car elle détermine la manière dont les revenus de l’entreprise seront taxés.
Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu
Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu est une option attractive pour de nombreux micro-entrepreneurs. Cette option permet de payer l’impôt sur le revenu au moment de la déclaration de chiffre d’affaires, simplifiant ainsi les démarches administratives. Pour opter pour ce régime, certaines conditions liées au revenu fiscal de référence doivent être remplies.
Conditions d’éligibilité au versement libératoire
Pour bénéficier du versement libératoire, le micro-entrepreneur doit respecter certaines conditions. La principale condition est liée au revenu fiscal de référence du foyer fiscal de l’avant-dernière année. Ce revenu ne doit pas excéder certains plafonds qui varient selon la composition du foyer fiscal.
Pour une personne seule, le plafond est de 28 797 €.
Pour un couple, le plafond est de 57 594 €.
Une majoration de 14 398,5 € est appliquée par demi-part supplémentaire.
L’option pour le versement libératoire doit être formulée auprès de l’Urssaf, soit lors de la création de l’entreprise, soit avant le 30 septembre pour une application au 1er janvier de l’année suivante. Une fois l’option exercée, elle est reconduite tacitement chaque année, sauf dénonciation expresse ou dépassement des conditions de revenu fiscal de référence.
Situation Familiale
Plafond de Revenu Fiscal de Référence
Célibataire
28 797 €
Couple
57 594 €
Demi-part supplémentaire
+14 398,5 €
Les démarches pour devenir micro-entrepreneur
La création d’une micro-entreprise est désormais accessible en ligne, facilitant ainsi l’entrée en activité des entrepreneurs. Cette simplification administrative est l’un des avantages majeurs du régime micro-entrepreneur.
Création de l’entreprise en ligne
Pour créer une micro-entreprise, il suffit de se rendre sur la plateforme officielle de création d’entreprise en ligne. Le processus est simple et rapide, nécessitant une inscription et la fourniture de quelques informations de base sur l’activité envisagée.
La plateforme guide l’utilisateur à travers les différentes étapes, garantissant que toutes les formalités nécessaires soient accomplies.
Documents nécessaires et formalités
Bien que la procédure soit simplifiée, certains documents sont requis pour finaliser l’immatriculation. Il s’agit généralement de pièces d’identité, de justificatifs de domicile, et parfois de documents spécifiques liés à l’activité exercée.
Pièces d’identité
Justificatifs de domicile
Documents spécifiques selon l’activité
Délais et coûts d’immatriculation
Les délais d’immatriculation varient en fonction de la complexité du dossier et de la charge de travail des organismes gestionnaires. En général, l’immatriculation est traitée dans un délai de 2 à 3 semaines.
Concernant les coûts, la création d’une micro-entreprise est gratuite pour la plupart des activités. Cependant, certaines activités artisanales peuvent nécessiter des frais d’inscription au Répertoire des Métiers.
Activité
Délai d’immatriculation
Coût
Commerciale
2-3 semaines
Gratuit
Artisanale
2-3 semaines
Frais d’inscription au Répertoire des Métiers
Libérale
2-3 semaines
Gratuit
Les obligations déclaratives du micro-entrepreneur
Comprendre et respecter les obligations déclaratives est vital pour les micro-entrepreneurs afin de bénéficier d’une couverture sociale adéquate et d’éviter les pénalités. En effet, la déclaration régulière de leur chiffre d’affaires est une obligation légale à ne pas négliger.
Déclaration du chiffre d’affaires
Vous devez déposer chaque mois ou chaque trimestre votre déclaration de chiffre d’affaires ou de recette sur le site www.autoentrepreneur.urssaf.fr selon l’option de déclaration que vous avez choisie. Cette déclaration est essentielle pour déterminer vos cotisations sociales et votre imposition.
La déclaration de chiffre d’affaires permet de calculer les cotisations sociales dues par le micro-entrepreneur. Il est donc crucial de déclarer avec précision et dans les délais impartis pour éviter toute pénalité.
Périodicité des déclarations (mensuelle ou trimestrielle)
La périodicité de la déclaration dépend de votre choix lors de votre inscription. Vous pouvez opter pour une déclaration mensuelle ou trimestrielle. Il est important de respecter cette périodicité pour éviter les sanctions.
Conséquences en cas de non-déclaration
L’absence de déclaration de chiffre d’affaires dans les délais impartis expose le micro-entrepreneur à des sanctions. Voici quelques-unes des conséquences :
L’absence de déclaration dans les délais expose à une pénalité forfaitaire de 50 € par déclaration manquante.
En cas de retards répétés ou d’absences prolongées de déclaration, l’Urssaf peut procéder à une taxation d’office majorée de pénalités.
La persistance dans le défaut de déclaration peut entraîner la radiation d’office du régime micro-entrepreneur.
Au-delà des sanctions administratives, l’absence de déclaration peut compromettre la couverture sociale et générer des difficultés lors de la régularisation ultérieure.
Sur le plan fiscal, le défaut de déclaration peut également entraîner des pénalités spécifiques et un contrôle approfondi de l’administration fiscale.
Il est donc crucial de prendre ces obligations déclaratives au sérieux pour maintenir une situation administrative saine et éviter les désagréments.
Les charges annexes du régime micro-entrepreneur
En plus des cotisations sociales et fiscales, les micro-entrepreneurs doivent également prendre en compte d’autres charges annexes. Ces charges peuvent avoir un impact significatif sur la gestion financière de leur entreprise.
La contribution à la formation professionnelle (CFP)
La contribution à la formation professionnelle est une obligation pour les micro-entrepreneurs. Elle vise à financer la formation des chefs d’entreprise et de leurs salariés. Cette contribution est essentielle pour le développement des compétences et la compétitivité des entreprises.
Les taxes pour frais de chambre consulaire
Les micro-entrepreneurs doivent également s’acquitter de taxes pour les frais de chambre consulaire, qui varient selon la chambre de commerce et d’industrie ou la chambre des métiers et de l’artisanat dont ils dépendent. Ces taxes contribuent au fonctionnement de ces institutions qui offrent des services de soutien aux entreprises.
La cotisation foncière des entreprises (CFE)
La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est un impôt local dû par toutes les entreprises, y compris les micro-entrepreneurs, disposant de locaux professionnels ou exerçant une activité professionnelle au 1er janvier de l’année d’imposition. Le montant de cette taxe varie en fonction du lieu d’implantation de votre auto-entreprise.
Voici quelques points clés concernant la CFE :
Exonération totale de CFE pour l’année de création de l’entreprise.
Exonération permanente pour les micro-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires de l’avant-dernière année est inférieur à 5 000 €.
Le montant de la CFE varie considérablement selon la commune d’implantation.
Critères
Description
Impact
Exonération pour l’année de création
Exonération totale de CFE pour l’année de création
Allègement fiscal pour les nouvelles entreprises
Seuil de chiffre d’affaires
Exonération permanente si le chiffre d’affaires de l’avant-dernière année est inférieur à 5 000 €
Avantage pour les très petites activités
Variation selon la commune
Montant de la CFE varie selon la commune d’implantation
Impact sur la trésorerie de l’entreprise
En résumé, les micro-entrepreneurs doivent être conscients de ces charges annexes pour une gestion financière efficace. La CFE, en particulier, peut varier considérablement en fonction du lieu d’implantation.
Les limites et points de vigilance du régime micro-entrepreneur
Le régime micro-entrepreneur, bien que présentant de nombreux avantages, comporte certaines limites qu’il est essentiel de comprendre pour gérer son activité de manière efficace. Cette section détaille les principaux risques et points de vigilance associés à ce statut.
Risques liés au dépassement des seuils
L’un des principaux risques pour les micro-entrepreneurs est de dépasser les seuils de chiffre d’affaires autorisés. En cas de dépassement, le micro-entrepreneur peut être contraint de changer de régime fiscal et social, ce qui peut entraîner des complications administratives et des coûts supplémentaires.
Voici quelques points clés à surveiller :
Seuil de chiffre d’affaires annuel
Conséquences fiscales et sociales en cas de dépassement
Procédures de changement de régime
Seuil de chiffre d’affaires
Régime applicable
Conséquences en cas de dépassement
En dessous du seuil
Régime micro-entrepreneur
–
Au-dessus du seuil
Régime réel
Changement de régime fiscal et social
Protection sociale limitée
Les micro-entrepreneurs bénéficient d’une protection sociale, mais celle-ci est limitée. Par exemple, en cas d’arrêt maladie ou de maternité, les indemnités peuvent être insuffisantes. Il est crucial de comprendre ces limites pour anticiper les risques.
Difficultés potentielles avec les clients professionnels
Certains clients professionnels peuvent être réticents à travailler avec des micro-entrepreneurs en raison de la perception de manque de professionnalisme ou de la franchise en base de TVA, qui les empêche de récupérer la TVA sur les prestations facturées.
Voici quelques difficultés potentielles :
Perception de manque de professionnalisme
Franchise en base de TVA
Limites dans la capacité à répondre à des appels d’offres significatifs
En résumé, bien que le régime micro-entrepreneur offre de nombreux avantages, il est essentiel de comprendre ses limites pour gérer son activité de manière efficace et anticiper les risques potentiels.
Conclusion : Faire le bon choix pour votre activité
En définitive, choisir le régime micro-entrepreneur nécessite une évaluation minutieuse de vos objectifs professionnels et de votre situation personnelle. Ce régime offre des avantages indéniables en termes de simplicité administrative et de flexibilité, adaptés aux activités débutantes ou complémentaires.
Toutefois, il est crucial d’évaluer les limitations, notamment les plafonds de chiffre d’affaires et la protection sociale réduite. Une analyse comparative avec d’autres formes juridiques peut s’avérer pertinente, particulièrement en cas de croissance rapide anticipée. N’hésitez pas à consulter un expert-comptable pour évaluer l’adéquation du régime micro-entrepreneur à votre situation et vous accompagner dans les démarches de création de votre entreprise.
FAQ
Quels sont les principaux avantages du statut de micro-entrepreneur ?
Le statut de micro-entrepreneur offre une simplicité administrative et comptable, une flexibilité dans l’exercice de l’activité, ainsi qu’une protection du patrimoine personnel.
Quelles sont les activités éligibles au régime micro-entrepreneur ?
Les activités éligibles comprennent les prestations de services, la vente de marchandises, et certaines activités libérales, à condition de ne pas dépasser les plafonds de chiffre d’affaires fixés.
Comment sont calculées les cotisations sociales pour les micro-entrepreneurs ?
Les cotisations sociales sont calculées en fonction du chiffre d’affaires réalisé et varient selon le secteur d’activité. Le taux de cotisation est appliqué sur le montant du chiffre d’affaires.
Qu’est-ce que le versement libératoire de l’impôt sur le revenu ?
Le versement libératoire est une option qui permet aux micro-entrepreneurs de s’acquitter de leur impôt sur le revenu par un versement unique lors de la déclaration de chiffre d’affaires, sous certaines conditions.
Quelles sont les obligations déclaratives pour les micro-entrepreneurs ?
Les micro-entrepreneurs doivent déclarer leur chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement selon leur choix, et ce, dans les délais impartis pour éviter les pénalités.
Quels sont les risques liés au dépassement des seuils de chiffre d’affaires ?
Dépasser les seuils peut entraîner la perte du statut de micro-entrepreneur, nécessitant alors une réinscription à un autre régime fiscal et social, et potentiellement des cotisations et impôts supplémentaires.
La cotisation foncière des entreprises (CFE) s’applique-t-elle aux micro-entrepreneurs ?
Oui, la CFE est due par les micro-entrepreneurs exerçant leur activité de manière régulière, sauf exceptions spécifiques prévues par la loi.
Comment créer une micro-entreprise en ligne ?
La création d’une micro-entreprise peut se faire en ligne sur des sites officiels dédiés, en suivant les étapes prévues et en fournissant les documents nécessaires.
Vous êtes consultant indépendant et cherchez une solution pour travailler en sérénité ? Le portage salarial pourrait être la solution. Ce mode d’emploi innovant offre le statut de salarié tout en gardant la flexibilité du travail indépendant.
Le portage salarial vous aide à vous concentrer sur votre métier sans les tracas administratifs. L’entreprise de portage s’occupe de la facturation, des cotisations sociales et de votre salaire. Vous profitez de la protection sociale d’un salarié tout en choisissant vos missions et clients.
Le portage salarial a beaucoup grandi, passant de 10 000 salariés en 2015 à plus de 200 000 en 2023. Cette augmentation montre l’intérêt croissant des consultants indépendants pour ce mode d’emploi. Avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros en 2023, le portage salarial est une solution prometteuse pour les travailleurs indépendants.
Points clés à retenir
Le portage salarial combine l’autonomie du travail indépendant et la protection du statut salarié
L’entreprise de portage prend en charge les aspects administratifs et de gestion
Le consultant choisit librement ses missions et ses clients
Le portage salarial a connu une forte croissance, passant de 10 000 salariés portés en 2015 à plus de 200 000 en 2023
Avec un cadre réglementaire solide, le portage salarial est une solution d’avenir pour les consultants indépendants
Définition et principe du portage salarial
Le portage salarial est un système qui aide les indépendants à être considérés comme des salariés. Ils gardent leur liberté pour chercher des missions et gérer leur travail. Cela est possible grâce à l’article L. 1254-1 de l’ordonnance n° 2015-380 du 2 avril 2015.
Il y a une relation entre le consultant, l’entreprise de portage et le client. Cela crée un système tripartite.
Le consultant travaille pour une entreprise cliente. Il est lié à l’entreprise de portage par un contrat de travail. Cette entreprise est liée au client par un contrat commercial.
Le consultant travaille de manière autonome. Il ne reçoit pas de directives de l’entreprise de portage.
Le portage salarial offre une grande souplesse aux consultants qui souhaitent développer leur activité professionnelle tout en bénéficiant de la sécurité du statut de salarié.
Le salarié porté est payé en fonction de ses missions. Sa rémunération inclut des frais de gestion et des cotisations sociales. Le salaire minimum varie selon l’expérience du consultant.
70% du plafond de la sécurité sociale pour un salarié porté junior
75% pour un salarié porté senior
85% pour un salarié porté expert
Niveau d’expérience
Salaire minimum garanti
Junior
70% du plafond de la sécurité sociale
Senior
75% du plafond de la sécurité sociale
Expert
85% du plafond de la sécurité sociale
En conclusion, le portage salarial offre une flexibilité et une sécurité. Il permet aux indépendants de travailler dans un cadre légal. Ils bénéficient des avantages du statut de salarié.
Les avantages du portage salarial pour les consultants
Le portage salarial apporte de nombreux avantages aux consultants. Ils bénéficient de l’autonomie d’un indépendant et de la sécurité d’un salarié. Près de 70% des consultants choisissent cette option.
En choisissant le portage salarial, les consultants accèdent à de nombreux avantages. Ils ont droit à l’assurance chômage, à la retraite, à l’assurance maladie et à la complémentaire santé. Cela leur offre une sécurité et une tranquillité d’esprit.
La liberté de choisir ses missions est un grand avantage. Les consultants peuvent fixer leurs tarifs et gérer leur temps. Ils se concentrent sur leur métier sans les contraintes d’une entreprise.
Avantage
Pourcentage de consultants concernés
Prise en charge des démarches administratives, juridiques et comptables
80%
Garanties en cas de retard ou de défaillance de paiement du client
Sécurisation du parcours professionnel grâce à la convention collective
85%
La gestion administrative est un autre point fort. Les entreprises de portage couvrent 80% des frais administratifs. Les consultants se concentrent sur leur activité sans les soucis administratifs.
Le portage salarial m’a permis de me lancer dans le conseil en toute sérénité, en bénéficiant d’une protection sociale complète et d’un accompagnement sur mesure. Je peux me concentrer sur mes missions et mon développement commercial, sans me soucier de la gestion administrative.
Enfin, le portage salarial offre une solution flexible et sécurisante. Près de 60% des consultants le choisissent pour créer, tester ou maintenir une activité. Ils bénéficient de garanties en cas de défaillance de l’entreprise cliente.
Le contrat de travail en portage salarial
Le contrat de travail en portage salarial est crucial dans la relation entre le consultant et la société de portage. Il peut être un CDD pour une mission spécifique ou un CDI pour des missions chez différents clients.
Ce contrat doit comporter des clauses obligatoires. Par exemple :
Le descriptif des compétences et domaines d’expertise du salarié porté
Le mode de calcul et de versement de la rémunération
La période d’essai
Le nom des organismes de retraite et prévoyance
Pour un CDD en portage salarial, il faut ajouter des clauses spécifiques. Elles incluent :
L’objet et la durée de la prestation chez le client
Les conditions d’exécution de la mission
Le prix convenu avec le client
La durée d’un CDD en portage salarial est de 18 mois. Cela inclut les renouvellements. Mais, les parties peuvent accorder jusqu’à 3 mois supplémentaires.
Le contrat de travail en portage salarial suit les règles de la convention collective du portage salarial et des accords collectifs.
En résumé, le contrat définit les obligations des parties, la durée de la mission, et la rémunération du salarié. Il est essentiel pour une bonne relation de portage salarial.
Le rôle de l’entreprise de portage salarial
L’entreprise de portage salarial est très importante. Elle aide les consultants indépendants avec la gestion administrative. Elle est leur employeur, selon la loi.
Elle sert d’intermédiaire entre le consultant et le client. Elle crée le contrat de travail et gère la paie. Cela inclut aussi les cotisations sociales et les déclarations.
Elle offre un soutien complet aux consultants. Ils ont accès à des outils de gestion et à des formations. Ils bénéficient aussi d’assurances et d’autres services.
Cela aide les consultants à se concentrer sur leur travail. Ils ont une sécurité sociale similaire à celle des salariés, comme dit cet article sur le portage salarial.
La rémunération de l’entreprise vient des frais de gestion. Ces frais sont entre 5% et 10% du chiffre d’affaires. Ils couvrent tous les services et les obligations légales.
Le portage salarial offre une solution flexible et sécurisante pour les consultants souhaitant travailler en indépendant, tout en bénéficiant des avantages du statut de salarié.
En bref, l’entreprise de portage est cruciale pour les consultants indépendants. Elle leur donne un cadre juridique et une gestion administrative. Elle les aide à se concentrer sur leur travail tout en les protégeant socialement.
Le fonctionnement du portage salarial
Le portage salarial attire de plus en plus de consultants indépendants. Chaque année, plus de 120 000 professionnels choisissent ce statut en France. Mais comment ça marche ? Quelles sont les étapes clés d’une mission en portage ?
La prospection commerciale est le premier pas. Le consultant cherche une mission auprès d’une entreprise. Il négocie ensuite les détails : durée, tarif, livrables, etc.
Après avoir trouvé la mission, vient la contractualisation. Deux contrats sont signés : un entre l’entreprise de portage et le client, et un entre le consultant et son entreprise. La durée maximale d’une mission est de 36 mois.
Le consultant travaille ensuite en toute autonomie. Il informe son entreprise de portage de son avancée via un outil en ligne. Ce rapport doit être approuvé par le client et l’entreprise de portage pour le bulletin de paie.
L’entreprise de portage facture la prestation au client. Après avoir déduit ses frais et cotisations sociales, elle paie le consultant. Environ la moitié du chiffre d’affaires est reversée en salaire. Le salaire minimum est de 2 517 euros brut pour un mois à plein temps.
Le portage salarial me permet de me concentrer sur mon cœur de métier. Je prospecte, je réalise mes missions, et mon entreprise de portage s’occupe de toute la gestion administrative et de la facturation. C’est un vrai confort au quotidien.
À la fin de la mission, une clôture est faite. Le consultant reçoit son solde si il ne commence pas une nouvelle mission tout de suite. Il peut alors bénéficier de ses droits au chômage. Le cycle recommence avec la recherche d’une nouvelle mission !
En résumé, le fonctionnement du portage salarial suit 5 grandes étapes :
Prospection et négociation commerciale
Contractualisation tripartite
Réalisation de la mission
Facturation et versement du salaire
Clôture de la mission
Ce modèle hybride entre salariat et entrepreneuriat séduit par sa simplicité et sa souplesse. Il permet au consultant de se consacrer à son expertise tout en bénéficiant du statut protecteur de salarié. Un véritable tremplin pour les indépendants !
La rémunération des consultants en portage salarial
En portage salarial, la rémunération des consultants est essentielle. Le salaire minimum dépend du statut et de l’expérience du consultant. Pour un consultant junior, le salaire minimum brut mensuel est de 70% du plafond de la sécurité sociale, soit 2 397 euros en 2021.
Un consultant confirmé reçoit une rémunération minimum de 75% du plafond, soit 2 568 euros brut mensuels. Cela montre l’importance de l’expérience dans la rémunération.
Les consultants en forfait jour ont un salaire minimum de 85% du plafond, soit 2 910 euros brut mensuels. Ils ont aussi un forfait jour minimum de 300 euros. De plus, ils bénéficient d’une réserve financière, comme les consultants seniors.
Le tarif journalier moyen (TJM) pour la plupart des consultants est d’environ 600 euros. Cela permet d’atteindre un salaire moyen de 7 200 euros brut mensuels. Après les charges patronales et les frais de gestion, le consultant peut gagner entre 51% et 60% de ce qu’il facture.
Statut du consultant
Salaire minimum brut mensuel
% du plafond de la sécurité sociale
Junior
2 397 €
70%
Confirmé
2 568 €
75%
Forfait jour
2 910 €
85%
Les frais professionnels et l’indemnité d’apport d’affaires sont inclus dans la rémunération. L’indemnité d’apport d’affaires est de 5% du salaire brut. Elle valorise l’apport de clientèle du consultant. Les frais professionnels couvrent les dépenses du consultant dans son activité.
Le compte d’activité du consultant montre tous les éléments de sa rémunération. Il inclut le versement du client, les frais de gestion, les frais professionnels, les cotisations sociales et le salaire net. Ce document est transmis mensuellement par la société de portage. Il offre une vision claire de la rémunération du consultant.
Les obligations légales liées au portage salarial
Le portage salarial est encadré par des lois pour protéger les droits des travailleurs. La loi du 25 juin 2008 a légalisé le portage salarial en France. Depuis, de nombreuses lois ont précisé les règles pour les sociétés de portage.
L’ordonnance du 2 avril 2015 a renforcé ces règles. Elle a aussi ouvert le portage salarial à plus de professions. Les sociétés doivent exercer cette activité exclusivement et fournir une garantie financière.
Cette garantie doit couvrir au moins 10% de la masse salariale de l’année précédente. Elle ne doit pas être inférieure au double du plafond annuel de la Sécurité sociale.
La convention collective du portage salarial est entrée en vigueur le 1er juillet 2017. Elle a établi des règles pour la relation entre la société de portage, le salarié et l’entreprise cliente.
Les salariés doivent avoir une expertise et une autonomie pour trouver leurs clients.
Le contrat de travail est un CDD ou un CDI, selon la durée des missions.
Le salaire minimum est de 70% du plafond de la Sécurité sociale (2 572,7 euros en 2023).
Une réserve financière de 10% du salaire de base est obligatoire pour les CDI.
Les salariés portés ont les mêmes droits que les autres salariés. Ils bénéficient de congés payés, de formation professionnelle, et de droits aux élections professionnelles après 6 mois.
Certaines activités ne sont pas autorisées en portage salarial. Cela inclut la garde d’enfants, l’assistance aux personnes âgées, l’aide-ménagère, le bâtiment, les travaux publics, le déménagement, le transport, et la sécurité privée.
Texte législatif ou réglementaire
Principales dispositions
Loi n° 2008-596 du 25 juin 2008
Insertion du portage salarial dans le Code du travail
Ordonnance n°2015-380 du 2 avril 2015
Renforcement de l’encadrement et élargissement de l’accès au portage salarial
Convention collective du 22 mars 2017
Fixation de règles encadrant la relation triangulaire (société de portage, salarié porté, entreprise cliente)
Arrêté ministériel du 28 avril 2017
Extension de la convention collective à toutes les entreprises du secteur
Le développement du portage salarial en France
Le portage salarial grandit vite en France. Chaque année, son chiffre d’affaires augmente d’environ 20%. Cela montre que de plus en plus de professionnels choisissent ce modèle d’emploi. Ils apprécient sa flexibilité et sa sécurité.
Des entreprises comme Missions Cadres aident ces consultants et experts. Ils peuvent ainsi développer leur activité tout en bénéficiant des avantages d’être salariés.
Entre 2015 et 2023, le nombre de sociétés de portage salarial a explosé. Il est passé de 225 à presque 700. Le chiffre d’affaires a aussi beaucoup augmenté, passant de 380 millions d’euros à plus d’un milliard d’euros en 2023.
Le nombre de salariés portés a aussi beaucoup grandi. Il est passé de 10 000 en 2015 à plus de 100 000 aujourd’hui.
Le portage salarial a un avenir prometteur. Son chiffre d’affaires pourrait atteindre 2,4 milliards d’euros en 2024. Il pourrait créer 600 000 emplois d’ici 2025.
La diversité des secteurs et des profils est en hausse. L’IT et le développement web sont toujours importants (62% des salariés portés). Mais, la formation, le management de transition, et le consulting en marketing et communication gagnent en importance.
La Fédération des Entreprises de Portage Salarial (FEPS) voit un grand avenir pour le portage salarial. Les revenus des salariés portés en Île-de-France pourraient dépasser un milliard d’euros dès 2022. La région Rhône-Alpes pourrait atteindre 2 milliards d’euros d’ici 2030.
La FEPS veut que 1 250 000 personnes soient employées en portage salarial. Cela dépend de l’évolution du cadre légal.
Année
Nombre de sociétés de portage
Nombre de salariés portés
Chiffre d’affaires du secteur
2015
225
10 000
600 millions €
2023
700
100 000
1,3 milliard €
2025 (prévision)
–
600 000
–
2030 (prévision)
–
1 250 000
17 milliards €
En conclusion, le portage salarial est un modèle d’avenir. Il offre flexibilité et sécurité aux travailleurs indépendants. Sa croissance rapide montre qu’il répond aux besoins d’une partie croissante de la population active.
Les métiers compatibles avec le portage salarial
Le portage salarial est une option flexible pour de nombreux professionnels. Ils peuvent travailler de façon indépendante tout en ayant une sécurité financière. Ce statut est idéal pour les consultants, formateurs et cadres.
Les consultants jouent un rôle clé dans le portage salarial. Ils travaillent dans des domaines comme le conseil, la formation et l’audit. Leur expertise dans des secteurs variés leur permet de réaliser des missions pour des entreprises clientes.
Les formateurs indépendants profitent aussi du portage salarial. Ils peuvent donner des formations sur des sujets spécifiques. Que ce soit en santé au travail, développement personnel ou management, ils travaillent en toute sécurité.
Métiers compatibles
Exemples
Conseil
Consultant en stratégie, consultant en organisation, consultant en ressources humaines
Formation
Formateur en management, formateur en développement personnel, formateur en langues
Coaching
Coach en leadership, coach en communication, coach en gestion du stress
Métiers du web
Développeur web, webdesigner, consultant SEO, community manager
Les cadres expérimentés peuvent aussi utiliser le portage salarial. Ils valorisent leur expertise et réalisent des missions adaptées à leurs compétences. Que vous soyez salarié, cadre ou retraité, cette option vous offre une grande liberté.
Le portage salarial offre une réelle opportunité aux professionnels souhaitant concilier indépendance et sécurité. En simplifiant les démarches administratives, il leur permet de se concentrer pleinement sur leur cœur de métier et de développer sereinement leur activité.
Cependant, certains métiers comme expert-comptable, médecin ou notaire ne sont pas éligibles. De même, les activités de services à la personne ou les professions nécessitant une garantie décennale ne sont pas compatibles avec ce statut.
Choisir une société de portage salarial
Choisir une société de portage salarial est crucial pour les consultants. Cette société sera votre employeur et gérera votre activité. Il faut donc bien choisir en considérant plusieurs critères.
La réputation et la solidité financière sont essentielles. Une société expérimentée offre un meilleur accompagnement et des missions intéressantes. L’ancienneté montre le sérieux et le savoir-faire de l’entreprise.
La qualité des services est aussi importante. Une bonne société de portage offre un accompagnement personnalisé et une gestion administrative efficace. Elle peut aussi proposer des formations et des assurances.
Le coût est un critère important. Les frais de gestion varient entre 5% et 10% du chiffre d’affaires. Il faut comparer les offres en regardant les prestations incluses.
En septembre 2015, une enquête du Figaro.fr a montré que de nombreux libéraux ont du mal à trouver une société de portage répondant à leurs besoins.
Pour bien choisir, pensez à une société membre d’une fédération reconnue comme le PEPS en France. Ces organisations assurent le respect des normes de qualité. Certaines ont même un label qualité.
Les avis de consultants expérimentés et des clients sont précieux. Vous pouvez aussi contacter directement les sociétés pour plus d’informations.
Critères de sélection
Points clés
Réputation et solidité financière
Ancienneté, image auprès des clients et consultants
En considérant ces critères et en comparant les offres, vous trouverez la société de portage idéale. Elle vous aidera à développer votre activité de consultant.
Les perspectives d’avenir du portage salarial
Le portage salarial connaît un essor important. Il répond aux besoins de travail indépendant. Depuis 2010, il bénéficie d’un cadre réglementaire renforcé. Cela le rend plus légitime et sécurisant pour les travailleurs indépendants.
Il offre une flexibilité et une protection sociale. Cela combine la liberté d’organisation et la sécurité du salariat.
Le premier rapport de l’Observatoire Paritaire du Portage Salarial de 2019 est positif. Les salariés portés travaillent surtout dans l’informatique, la formation et la gestion de projets. Mais, le portage salarial va s’élargir à de nouveaux métiers et profils.
Le portage salarial séduit de plus en plus en France. Le salarié porté bénéficie de la sécurité du salariat et de la liberté du travailleur indépendant.
Des sociétés comme Umalis doivent développer leurs services. Cela répond aux besoins des consultants et aux évolutions des métiers. En 2018, 84% des sociétés de portage ont offert des formations à leurs salariés.
Statut
Taux de chômage
Cadres (tous secteurs)
4,1%
Cadres des métiers de services (informatique, ingénierie, conseil…)
3,5%
Moyenne nationale tous statuts
7,9%
Le portage salarial offre un taux de chômage des cadres inférieur à la moyenne. Cela montre son potentiel pour les travailleurs qualifiés. Il répond au besoin de sens et de liberté dans le travail, tout en offrant sécurité.
Conclusion
Le portage salarial est devenu une solution flexible pour le travail indépendant. Il offre aux travailleurs autonomes la sécurité du salariat. Ce modèle hybride répond aux besoins de liberté et de flexibilité des travailleurs. Il leur assure aussi une protection sociale et un cadre juridique sécurisant.
Le portage salarial propose un salaire minimum de 2517,13 euros brut par mois pour les juniors. Les consultants peuvent gagner entre 45% et 55% du chiffre d’affaires en net. Cela offre des perspectives financières intéressantes.
Il faut cependant considérer les frais de gestion, généralement de 10%. Les cotisations sociales sont aussi plus élevées que dans une entreprise classique.
Le portage salarial a trouvé sa place en France grâce à un cadre légal clair et une convention collective. Il devrait continuer à croître avec les changements du marché du travail. Les travailleurs cherchent de l’autonomie et de la sécurité.
Une analyse détaillée des coûts et avantages est nécessaire. Cela aide les professionnels à décider si le portage salarial est la bonne option pour eux.
Vous êtes à un tournant important dans votre carrière. Vous devez choisir entre être auto-entrepreneur ou salarié porté. Ce choix affecte votre statut, votre régime fiscal, et votre travail quotidien. Être indépendant offre liberté, mais comporte des risques et des responsabilités.
Le statut d’auto-entrepreneur est simple, mais moins sécurisé. Le portage salarial, lui, offre sécurité et soutien. Votre situation personnelle et projet détermineront votre choix.
Nous vous guidons dans la comparaison entre auto-entrepreneur et salarié porté. Vous découvrirez les différences, les avantages et les limites. Nous parlerons de chiffre d’affaires, démarches administratives, régime social et fiscal. Vous verrez aussi des témoignages d’expériences réelles.
Que vous soyez consultant, formateur, coach, ou freelance, ce guide vous aide. Il vous aide à choisir le statut qui correspond à votre profil et vos objectifs. Auto-entrepreneur ou salarié porté : quel est le bon choix pour vous ?
Points clés à retenir
L’auto-entrepreneur et le salarié porté sont deux statuts de travail indépendant avec des différences juridiques et fiscales.
Le choix entre ces deux statuts dépend de critères comme la complexité de gestion, la couverture sociale, les impôts et charges, le plafond de chiffre d’affaires.
L’auto-entrepreneur bénéficie d’une grande simplicité administrative et fiscale mais a des limites de chiffre d’affaires et une protection sociale limitée.
Le salarié porté est accompagné par une société de portage qui gère les aspects administratifs et comptables, et bénéficie du régime général de sécurité sociale.
Il est possible sous certaines conditions de cumuler les statuts d’auto-entrepreneur et salarié porté pour combiner leurs avantages respectifs.
Qu’est-ce que le statut d’auto-entrepreneur et de salarié porté ?
Le statut d’auto-entrepreneur et de salarié porté sont deux options pour les travailleurs indépendants. Chacun a ses avantages et inconvénients. Ils diffèrent aussi en termes de protection sociale et de fonctionnement.
Définition de l’auto-entrepreneur
L’auto-entrepreneur a un régime simplifié pour démarrer. Il bénéficie de formalités réduites et d’une fiscalité légère. Les auto-entrepreneurs ont des plafonds de chiffre d’affaires annuels, selon l’activité.
Définition du salarié porté
Le salarié porté travaille comme salarié d’une société de portage. Il a une protection sociale complète et un soutien administratif. Le portage salarial permet de travailler sans limite de chiffre d’affaires.
Principales différences entre les deux statuts
Critères
Auto-entrepreneur
Salarié porté
Plafonds de chiffre d’affaires
32 900 € (services) / 82 200 € (vente)
Aucun plafond
Taux de cotisations sociales
21% à 23% du chiffre d’affaires
Taux salarié classique
Couverture sociale
Protection sociale limitée
Protection sociale complète
Déduction des frais professionnels
Non déductibles
Déductibles
Accompagnement et formation
Pas d’accompagnement ni de formation gratuite
Accompagnement par la société de portage et accès à la formation professionnelle
Le choix entre auto-entrepreneur et salarié porté dépend de vos besoins. L’auto-entrepreneuriat est idéal pour les petites activités. Le portage salarial convient aux entrepreneurs qui veulent grandir sans limites et avec une protection sociale complète.
Avantages et inconvénients de l’auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur a des avantages et des inconvénients à considérer. Il est crucial de comparer avant de choisir entre freelance ou portage salarial. Chaque statut a ses points forts et ses limites.
Simplicité administrative et fiscale
Le statut d’auto-entrepreneur est simple à gérer. Les démarches pour créer une entreprise sont moins compliquées. Les charges sociales sont aussi réduites, entre 12,3 et 21,2 % selon l’activité.
Depuis 2022, le patrimoine personnel et professionnel est séparé. Cela protège mieux le patrimoine de l’auto-entrepreneur.
Limites de chiffre d’affaires
Le statut d’auto-entrepreneur a des limites, notamment pour le chiffre d’affaires. Le plafond est de 77 700 € pour les services et 188 700 € pour la vente. Au-delà, l’auto-entrepreneur perd ses avantages et doit changer de statut.
Protection sociale limitée
Un autre point négatif est la protection sociale limitée. L’auto-entrepreneur ne bénéficie pas de la même couverture sociale que le salarié porté. Il ne cotise pas à l’assurance chômage et ses indemnités sont moins élevées.
Il ne peut pas non plus déduire ses frais de fonctionnement, contrairement au salarié porté.
En conclusion, le statut d’auto-entrepreneur est simple mais a des limites. Il faut comparer avec le statut de salarié porté. Cela aide à choisir le meilleur statut pour sa situation et ses objectifs professionnels.
Avantages et inconvénients du salarié porté
Le portage salarial offre de nombreux avantages. Il permet aux travailleurs indépendants de bénéficier de la protection sociale d’un salarié. Ils ont les mêmes droits que les salariés en CDI, comme la couverture santé et l’assurance chômage.
Les avantages majeurs du portage salarial sont :
La gestion administrative simplifiée par la société de portage
La possibilité de déduire ses frais professionnels
L’accès à la formation professionnelle
Un chiffre d’affaires sans limite, contrairement à l’auto-entrepreneur
Facilité d’accès au crédit immobilier grâce au statut de salarié
Des frais de gestion de la société de portage (entre 5% et 10% du chiffre d’affaires)
Des cotisations sociales plus élevées (environ 40% du chiffre d’affaires)
Un salaire net équivalent à seulement 50% des honoraires facturés au client, en moyenne
L’application systématique de la TVA sur les prestations, quel que soit le montant du chiffre d’affaires
En règle générale, le salaire net du salarié porté correspond à 50% des honoraires demandés à l’entreprise cliente.
Le portage salarial est surtout adapté aux métiers intellectuels. Le statut d’auto-entrepreneur permet une plus grande variété d’activités. Pour travailler avec des sociétés comme OpenWork, le salarié porté doit avoir un TJM minimum de 250 euros.
Critère de comparaison
Auto-entrepreneur
Salarié porté
Plafond de chiffre d’affaires
77 700 € HT (prestations de services)
Aucun plafond
Taux de cotisations sociales
Environ 25%
Environ 40%
Taux de rémunération net
75% du chiffre d’affaires
50% des honoraires facturés
TVA
Franchise jusqu’à un certain seuil
Application systématique
Le choix entre auto-entrepreneur et salarié porté dépend de l’activité et des priorités du travailleur. Il faut considérer la protection sociale, la simplicité administrative et la rémunération nette.
Auto-entrepreneur ou salarié porté, comment choisir ?
Pour les freelances et indépendants, choisir entre le statut d’auto-entrepreneur et de salarié porté est crucial. Il faut bien comparer les deux régimes. Cela dépend de sa situation et de ses besoins.
Critères de décision clés
Il y a plusieurs éléments à considérer :
Le niveau de chiffre d’affaires : le portage est plus avantageux au-delà de 72 600 € pour les services en 2022.
La volonté de cumuler avec une autre activité : le portage permet le cumul, mais l’auto-entrepreneuriat a des limites.
Le besoin d’accompagnement : la société de portage offre un soutien administratif et comptable, contrairement à l’auto-entrepreneur.
L’importance de la protection sociale : le salarié porté a une meilleure couverture sociale que l’auto-entrepreneur.
La possibilité de déduire les frais professionnels : seul le portage salarial permet de réduire les frais pour augmenter le revenu net.
Étude comparative des deux statuts
Il faut analyser les avantages et inconvénients de l’auto-entrepreneuriat et du portage salarial. Cela aide à faire un choix éclairé :
Critères
Auto-entrepreneur
Salarié porté
Plafond de CA
72 600 € (prestations de service)
Pas de limitation
Charges sociales
Entre 13% et 23% du CA
Environ 45% du CA
TVA
Exonération
TVA applicable (20%)
Salaire
Pas de salaire fixe
Environ 50% du CA facturé
Frais déductibles
Non
Oui (mission, fonctionnement)
Protection sociale
Minimale (pas de chômage, mutuelle, prévoyance)
Complète (comme un salarié)
Cotisations si pas de CA
Aucune
Obligatoires
Gestion administrative
Simplifiée mais à sa charge
Prise en charge par la société de portage
Le choix entre auto-entrepreneuriat et portage salarial dépend de plusieurs facteurs. Cela inclut le niveau de revenus, la protection sociale, et les projets futurs. Chaque statut peut être adapté à un moment de la vie professionnelle. Il est important de bien comprendre les différences pour faire le bon choix.
Le statut choisi doit correspondre à son projet professionnel et à son mode de vie. Il est bon de se faire accompagner pour prendre la meilleure décision.
Démarches pour devenir auto-entrepreneur
Devenir auto-entrepreneur est une bonne idée pour ceux qui veulent être indépendants. Ce statut est simple et offre de grands avantages. Par exemple, vous pouvez arrêter votre activité quand vous voulez. Vous payez aussi vos cotisations sociales selon vos ventes.
Si vous hésitez entre le freelance et le portage salarial, ce guide vous aide. Il compare les avantages des différents statuts d’indépendant.
Inscription au Centre de Formalités des Entreprises (CFE)
Pour commencer, inscrivez-vous au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) adapté à votre activité. Que vous soyez artisan, commerçant ou libéral, vous devez vous tourner vers la chambre de métiers, la chambre de commerce ou l’Urssaf. Vous pouvez vous inscrire en ligne sur autoentrepreneur.urssaf.fr, ce qui facilite les démarches.
Déclaration de début d’activité
Après l’inscription au CFE, faites une déclaration de début d’activité. Vous devrez joindre les documents nécessaires. Cette étape est cruciale pour démarrer votre micro-entreprise légalement.
Une fois votre dossier traité, vous aurez un numéro SIRET. Ce numéro vous permet de démarrer votre activité légalement.
Étape
Description
Inscription au CFE
S’inscrire au Centre de Formalités des Entreprises correspondant à son activité (chambre de commerce, chambre de métiers, Urssaf)
Déclaration de début d’activité
Effectuer une déclaration de début d’activité auprès du CFE en joignant les pièces justificatives requises
Obtention du numéro SIRET
Recevoir son numéro SIRET après le traitement du dossier pour pouvoir commencer son activité
Choisir d’être auto-entrepreneur vous offre une fiscalité avantageuse. Vous payez votre impôt sur le revenu avec vos charges sociales. Vous bénéficiez aussi d’une franchise de TVA jusqu’à un certain chiffre d’affaires.
Le régime d’auto-entrepreneur offre une grande souplesse et une simplicité administrative pour ceux qui souhaitent se lancer dans une activité indépendante.
Le portage salarial est très apprécié par de nombreux entrepreneurs. Mais, la protection sociale varie entre indépendant et salarié porté. Cependant, l’auto-entrepreneur a une couverture santé et une retraite de base.
Démarches pour devenir salarié porté
Pour devenir salarié porté, il faut suivre quelques étapes importantes. Tout d’abord, choisir une société de portage adaptée est crucial. Ensuite, il faut signer un contrat avec cette société. Ce contrat définit les missions, la rémunération et les conditions de travail.
Le salarié porté n’a pas à s’occuper des démarches administratives. C’est la société de portage qui s’en charge. Il faut juste fournir les documents nécessaires pour le contrat et les fiches de paie.
Le portage salarial demande un TJM minimum de 250 euros chez OpenWork, et les frais de gestion varient entre 5% et 10% selon les sociétés de portage.
Après avoir signé le contrat, le salarié porté peut commencer ses missions. Il bénéficie d’avantages comme l’affiliation à la Sécurité sociale et une mutuelle d’entreprise. Il a aussi l’assurance chômage, les congés payés et la cotisation pour la retraite. En plus, il peut demander le remboursement de ses frais de fonctionnement.
Choisir entre le statut d’auto-entrepreneur et de salarié porté dépend de plusieurs critères. Le portage salarial offre une protection sociale complète et une simplicité administrative. L’auto-entrepreneuriat, lui, offre plus de liberté et des cotisations calculées sur le chiffre d’affaires. La décision finale dépend du projet professionnel et des priorités de chaque consultant.
En résumé, devenir salarié porté est simple et offre de nombreux avantages par rapport à l’auto-entrepreneur. Mais le choix entre ces deux statuts dépend des besoins et des objectifs de chaque freelance.
Régime fiscal et social de l’auto-entrepreneur
Être auto-entrepreneur vous donne un régime fiscal et social simple. Cela est une bonne alternative au statut de salarié. Vous aurez moins de démarches administratives et des charges sociales adaptées à votre activité.
Régime micro-social simplifié
L’auto-entrepreneur paie ses cotisations sociales de façon forfaitaire. Cela dépend du chiffre d’affaires. Les taux varient selon l’activité :
12,8% pour les activités de vente, de fourniture de logement et de restauration
22% pour les prestations de services relevant des BIC et des BNC
Ces cotisations couvrent l’assurance maladie, les allocations familiales, la retraite et la CSG-CRDS.
Franchise de TVA
Vous bénéficiez d’une franchise de TVA jusqu’à un certain chiffre d’affaires. Pour 2024, les seuils sont :
82 800 € pour les activités de vente, de fourniture de logement et de restauration
33 200 € pour les prestations de services
En dessous de ces seuils, vous ne facturez pas de TVA. Vous ne pouvez pas la récupérer non plus sur vos achats.
Pour l’impôt sur le revenu, vos revenus sont imposés au barème progressif. Vous pouvez aussi opter pour le versement fiscal libératoire. Pour cela, il faut respecter certaines conditions de revenu fiscal de référence :
Situation familiale
Limite de revenu fiscal de référence pour 2024
Célibataire
28 797 €
Couple
57 594 €
Couple avec 2 enfants
86 391 €
Le versement libératoire se calcule en appliquant un pourcentage supplémentaire. Cela dépend du type d’activité :
1% pour les activités de vente, de fabrication, de restauration et d’hébergement
1,7% pour les autres activités relevant des BIC
2,2% pour les activités libérales
En optant pour le versement libératoire, vous payez votre impôt de façon simplifiée. Vous n’avez pas à le payer lors de la déclaration de revenus.
Exemple : Une auto-entrepreneuse célibataire avec un enfant, combinant salaire et revenus d’auto-entrepreneuse, peut comparer le montant de l’impôt sur le revenu à payer en fonction du choix du versement fiscal libératoire ou du régime micro-entreprise, en tenant compte de son taux moyen d’imposition.
En résumé, le régime fiscal et social de l’auto-entrepreneur est simple et flexible. Il vous permet de gérer vos charges selon votre chiffre d’affaires. Mais, il y a des limites, comme une couverture sociale moins étendue que celle du salarié porté et des plafonds de chiffre d’affaires à respecter.
Régime fiscal et social du salarié porté
Le statut de salarié porté a des avantages fiscaux et sociaux par rapport à l’auto-entrepreneur. Le salarié porté a une couverture sociale complète. Il bénéficie aussi d’une fiscalité adaptée à son statut.
Régime général de la sécurité sociale
Le salarié porté est affilié au régime général de la sécurité sociale. Cela lui offre une protection sociale complète. Il bénéficie de :
L’assurance maladie, maternité et invalidité
L’assurance accidents du travail et maladies professionnelles
L’assurance vieillesse et retraite complémentaire
L’assurance chômage
Cette couverture sociale est un grand avantage du portage salarial. Elle est mieux que celle de l’auto-entrepreneur.
Cotisations sociales et patronales
Le consultant en portage salarial a ses cotisations sociales et patronales prélevées sur son salaire. Ces cotisations financent les prestations sociales du salarié porté.
Voici un tableau comparatif des cotisations sociales entre le salarié porté et l’auto-entrepreneur :
Cotisations
Salarié porté
Auto-entrepreneur
Assurance maladie
13,55%
0% à 6,50%
Assurance vieillesse
8,55%
17,75%
Retraite complémentaire
7,87%
–
Assurance chômage
4,05%
–
Les cotisations du salarié porté sont plus élevées. Mais elles lui assurent une meilleure protection sociale. Il a aussi des droits futurs, comme l’assurance chômage et la retraite complémentaire.
Le portage salarial offre un cadre sécurisant et avantageux sur le plan fiscal et social. Il permet au consultant de se concentrer sur son activité tout en bénéficiant d’une couverture sociale complète.
En conclusion, le régime fiscal et social du salarié porté offre de nombreux avantages. Il est particulièrement adapté aux consultants qui cherchent un cadre sécurisé et une fiscalité avantageuse.
Gestion administrative et comptable de l’auto-entrepreneur
La gestion administrative et comptable est très importante pour choisir entre le statut d’auto-entrepreneur et celui de salarié porté. La comparaison auto-entrepreneur et salarié porté montre des différences majeures dans ce domaine.
Si vous êtes auto-entrepreneur, vous devez tenir une comptabilité simple. Vous enregistrez vos revenus et dépenses. Vous n’avez pas à faire de bilan ni de compte de résultat. Vous déclarez votre chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr. Vous payez aussi les cotisations sociales à la fois.
Voici les taux de cotisation pour les auto-entrepreneurs dans le secteur des services depuis le 1er octobre 2022 :
Type de prestation
Taux de cotisation
Prestations de services commerciales et artisanales (BIC)
21,20%
Autres prestations de services (BNC)
21,10%
Vous devez aussi déclarer votre revenu professionnel chaque année dans votre déclaration d’impôt sur le revenu. L’administration fiscale applique un abattement de 34% du chiffre d’affaires pour les prestations de services des BNC. Le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs est limité à 77 700 € pendant deux ans pour ces prestations.
Si vous choisissez le statut indépendant vs portage salarial, la gestion administrative et comptable est faite par la société de portage. C’est une grande différence entre l’auto-entrepreneur et le salarié porté. En tant que salarié porté, vous avez un accompagnement personnalisé et une simplification de ces tâches. Cela vous permet de vous concentrer sur votre métier.
Choisir entre l’auto-entrepreneuriat et le portage salarial dépend de votre situation personnelle et professionnelle. Il est essentiel d’évaluer vos besoins et vos attentes en termes de gestion administrative et comptable pour prendre la décision la plus adaptée.
Gestion administrative et comptable du salarié porté
Le portage salarial est une solution pour les travailleurs indépendants. Ils peuvent se concentrer sur leur métier sans les soucis administratifs. La société de portage gère tout pour eux, leur laissant le temps de se développer.
Prise en charge par la société de portage
Devenir salarié porté, c’est choisir de se laisser guider par une société de portage. Elle s’occupe de tout, des contrats aux déclarations fiscales. Ainsi, le salarié peut se concentrer sur son travail et ses projets.
Umalis Group est une société reconnue pour son expertise. Basée à Paris, elle offre un accompagnement personnalisé. Cela permet aux travailleurs de se consacrer à leur activité sans soucis administratifs.
Facturation et recouvrement des prestations
La société de portage s’occupe aussi de la facturation. Elle envoie les factures aux clients et suit les paiements. Si un paiement tarde, la société s’occupe de tout, évitant aux salariés de perdre du temps.
Le salarié porté ne se soucie pas de la facturation. Il reçoit un salaire net chaque mois, basé sur ses ventes. Cela lui assure une tranquillité financière et une visibilité sur ses revenus.
Statut
Frais de gestion
Facturation
Recouvrement
Auto-entrepreneur
Inexistants
A la charge de l’auto-entrepreneur
Responsabilité de l’auto-entrepreneur
Salarié porté
De 5 à 10% du CA HT selon la société
Prise en charge par la société de portage
Assuré par la société de portage
Comparer l’auto-entrepreneur et le salarié porté montre l’importance de la gestion administrative. Opter pour Umalis, par exemple, libère le temps pour se concentrer sur l’activité. C’est un choix clé pour réussir en toute tranquillité.
Développement de l’activité en auto-entrepreneur
Pour grandir, l’auto-entrepreneur doit chercher ses clients lui-même. Il peut utiliser des réseaux, des sites web, ou les réseaux sociaux. Il faut avoir une bonne image en ligne et ajuster ses prix selon la concurrence.
Quand il obtient un travail, il doit faire un devis et une facture corrects. Il peut demander un acompte avant de commencer. Après, il faut s’assurer que le client paie et le contacter si besoin. Il est bon de travailler avec plusieurs clients pour réduire la dépendance à un seul.
Le statut d’auto-entrepreneur demande de gérer tout seul. Cela diffère du salarié porté, surtout pour la protection sociale et la gestion administrative.
Auto-entrepreneur
Salarié porté
Cotisations sociales réduites (23,4% à 25,4%)
Environ 40% de cotisations sur le montant facturé
Seuil de CA annuel plafonné (77 700€ à 188 700€)
Pas de plafond de CA
Gestion administrative et commerciale à la charge de l’auto-entrepreneur
Gestion administrative et accompagnement par la société de portage
Le choix entre le régime micro-entreprise et le portage salarial dépend des besoins et des objectifs de chaque professionnel indépendant.
En conclusion, pour croître, l’auto-entrepreneur doit chercher activement des clients. Il doit aussi bien se présenter en ligne et gérer tout seul son travail. Comparé au salarié porté, il y a des différences importantes dans les avantages et les défis.
Développement de l’activité en salarié porté
Le portage salarial offre de nombreux avantages pour développer son activité. Il est différent de l’auto-entrepreneur car il offre un accompagnement personnalisé. La société de portage donne accès à des outils et ressources pour booster la visibilité et élargir le réseau de clients.
Un profil dédié sur son site web pour mettre en avant les compétences et réalisations du consultant
L’accès à son réseau de clients et partenaires
Des ateliers de formation au networking et à la prospection commerciale
Une aide à la rédaction du CV et à la préparation des entretiens clients
Grâce à cet accompagnement, le salarié porté peut se concentrer sur son métier. Il n’a pas à s’inquiéter des aspects administratifs et juridiques. Cela est pris en charge par la société de portage.
Accès à la formation professionnelle
Le portage salarial offre un autre grand avantage : l’accès à la formation. En tant que salarié, le consultant peut suivre des formations régulièrement. Cela lui permet de monter en compétences.
Les frais de formation sont couverts par l’entreprise de portage. Cela permet au salarié de se former tout au long de sa carrière. C’est un atout pour évoluer son activité et répondre aux besoins du marché.
Avec le portage salarial, j’ai pu suivre une formation certifiante en gestion de projet sans avancer les frais. Cela m’a permis de décrocher une belle mission de consulting de 6 mois.
En conclusion, le portage salarial est souvent plus adapté que l’auto-entrepreneuriat pour développer son activité. Il offre un accompagnement personnalisé et un accès facile à la formation. C’est une option à privilégier pour les consultants qui veulent sécuriser leur parcours.
Cumul des statuts d’auto-entrepreneur et salarié porté
Beaucoup d’entrepreneurs hésitent entre le statut d’auto-entrepreneur et celui de salarié porté. Ils pensent à les combiner pour profiter des avantages de chacun. Leur objectif est de mieux gérer leur activité.
Possibilité et conditions du cumul
Pour combiner ces deux statuts, il faut avoir deux activités distinctes. Une en auto-entreprise et l’autre en portage salarial. Il faut aussi respecter les règles et les limites de chiffre d’affaires de chaque statut.
Si l’on ne respecte pas ces règles, une amende de 1 500 € peut être appliquée. Cela est vrai surtout pour les salariés en portage salarial.
Avantages du cumul des statuts
Le cumul offre plusieurs avantages. On peut déduire des frais professionnels pour l’activité en portage salarial. Cela, tout en gardant la simplicité de l’auto-entreprise pour l’autre activité.
Il y a aussi une meilleure protection sociale. Le portage salarial couvre mieux les assurances sociales, l’assurance chômage et la mutuelle. Cela est dû à l’employeur qui contribue à ces frais.
Le cumul offre aussi plus de flexibilité. On peut utiliser l’auto-entreprise pour des missions ponctuelles. Et passer en portage salarial pour des missions régulières ou plus lucratives. Cela permet de dépasser les limites de chiffre d’affaires de l’auto-entreprise.
Critères
Auto-entrepreneur
Salarié porté
Plafond de chiffre d’affaires
70 000 € (prestation de service) 170 000 € (achat-vente)
Aucun plafond
Déduction des frais professionnels
Non
Oui
Protection sociale
Régime social des indépendants
Régime général de la sécurité sociale
Accompagnement professionnel
Non
Oui, par la société de portage
Enfin, le cumul offre un soutien professionnel pour développer son activité. Le portage salarial donne aussi plus de crédibilité pour travailler avec de grandes entreprises. Cela est différent du statut d’auto-entrepreneur.
Le cumul des statuts d’auto-entrepreneur et de salarié porté est une solution intéressante. Il permet de profiter des avantages de chaque régime. Et offre plus de flexibilité et de protection sociale.
Témoignages d’auto-entrepreneurs et salariés portés
Beaucoup de freelances et entrepreneurs hésitent entre le statut d’auto-entrepreneur et de salarié porté. Voici des témoignages qui expliquent les avantages et inconvénients de chaque option. Ils comparent aussi les deux statuts.
Sophie, consultante en marketing digital, a commencé comme auto-entrepreneur puis est devenue salariée portée. « Le régime micro-entrepreneur était parfait pour démarrer, car les démarches sont faciles et peu chères. Mais, le plafond de chiffre d’affaires limitait mon croissance. Le portage salarial m’a donné un accompagnement personnalisé, une protection sociale complète et gardé mon indépendance. C’est un bon équilibre entre liberté et sécurité. »
Thierry, ingénieur freelance, a choisi le portage salarial dès le début. « Les avantages du portage salarial sont clairs : pas de limite de chiffre d’affaires, une gestion administrative simplifiée, des frais professionnels déductibles et une protection sociale complète. Je me concentre sur mes missions et mon développement commercial sans souci. Le portage salarial est un cadre parfait pour une activité indépendante. »
Ces témoignages montrent les différences entre auto-entrepreneur et salarié porté. Votre choix dépend de votre situation, de vos objectifs et de vos priorités. Il est crucial de bien comprendre les spécificités de chaque régime avant de commencer. Demandez l’avis de professionnels pour faire le meilleur choix pour votre activité.
FAQ
Quelles sont les principales différences entre auto-entrepreneur et salarié porté ?
L’auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel. Le salarié porté a un contrat de travail avec une société de portage. Le statut juridique, la couverture sociale et la gestion administrative diffèrent.
Quels sont les avantages du statut d’auto-entrepreneur ?
L’auto-entrepreneur bénéficie d’une simplicité administrative. Il n’a pas besoin d’établir des comptes annuels. Il peut aussi bénéficier d’une franchise de TVA.
Quels sont les inconvénients du statut d’auto-entrepreneur ?
Il y a un plafond de chiffre d’affaires. Au-delà, il perd les avantages. Sa protection sociale est moins avantageuse que celle d’un salarié.
Quels sont les avantages du statut de salarié porté ?
Le salarié porté a un contrat de travail. Il bénéficie d’un accès facilité au crédit. La société de portage gère la gestion administrative.
Quels sont les inconvénients du statut de salarié porté ?
Les frais de gestion sont plus élevés. Il y a aussi des cotisations sociales plus importantes. Il a moins de flexibilité que l’auto-entrepreneur.
Comment choisir entre auto-entrepreneur et salarié porté ?
Considérez le chiffre d’affaires et la flexibilité. Pensez à la protection sociale et aux frais. Une étude comparative aide à faire le bon choix.
Quelles sont les démarches pour devenir auto-entrepreneur ?
S’inscrire au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) est nécessaire. Faire une déclaration de début d’activité et fournir les pièces justificatives. Après, on reçoit un numéro SIRET.
Quelles sont les démarches pour devenir salarié porté ?
Signer un contrat de travail avec une société de portage est essentiel. Fournir les justificatifs nécessaires. La société de portage gère la gestion administrative.
Quel est le régime fiscal et social de l’auto-entrepreneur ?
L’auto-entrepreneur bénéficie d’un régime micro-social simplifié. Il paie des cotisations sociales forfaitaires. Il est en franchise de TVA jusqu’à un certain seuil.
Quel est le régime fiscal et social du salarié porté ?
Le salarié porté est soumis au régime général de la sécurité sociale. Les cotisations sont calculées sur son salaire. Il est imposé sur son salaire après déduction des frais.
Comment se passe la gestion administrative et comptable en auto-entrepreneur ?
Tenir une comptabilité simplifiée est nécessaire. Enregistrer les recettes et dépenses. Déclarer son chiffre d’affaires et payer les cotisations sur autoentrepreneur.urssaf.fr.
Comment se passe la gestion administrative et comptable en salarié porté ?
Tout est pris en charge par la société de portage. Facturation, recouvrement, déclarations sociales et fiscales. Le salarié reçoit un bulletin de paie chaque mois.
Comment développer son activité en auto-entrepreneur ?
Prospection et trouver des clients sont essentiels. Veiller à la visibilité en ligne et adapter les tarifs. Gérer les devis et factures lui-même.
Comment développer son activité en salarié porté ?
L’accompagnement de la société de portage est bénéfique. Se concentrer sur la prospection commerciale. Accéder à la formation professionnelle.
Peut-on cumuler les statuts d’auto-entrepreneur et de salarié porté ?
Oui, à condition d’exercer deux activités distinctes. Respecter les conditions et plafonds de chiffre d’affaires. Cela permet de bénéficier de plusieurs avantages.