Portage salarial et chômage

Depuis une jurisprudence du Tribunal de Grande Instance de Paris, en mars 2008, les anciens salariés d’une entreprise de portage salarial sont éligibles à l’Assurance Chômage, les ASSEDIC. Et, depuis juin 2008, le portage salarial est vraiment légal. Avant cette date, en effet, il existait un risque pénal lié au prêt de main d’œuvre à but lucratif ou un délit de marchandage.

La crise sanitaire a profondément touché des centaines de milliers d’indépendants, souvent autoentrepreneurs. Les confinements successifs, les restrictions relatives aux déplacements, ont asséché pour un moment une partie de la demande de prestations de conseil. C’est dans ce contexte que le portage salarial s’avère précieux et rassurant.

En effet, les salariés portés cotisent chaque mois à l’ASSEDIC et, en cas de perte de chiffre d’affaires, ils peuvent demander à leur employeur, entreprise de portage salarial à bénéficier d’une Rupture Conventionnelle, qui, après homologation par l’Inspection du Travail, leur permet de s’inscrire à POLE EMPLOI et de toucher une allocation de retour à l’emploi ( ARE).

Le groupe UMALIS, créé par un chômeur, Christian PERSON, en décembre 2008

Il aime à rappeler que :

« En juin 2009, je touchais 1700 € d’assurance chômage, et, en même temps, j’imprimais dans ma chambre, 8 bulletins de paie de mes salariés portés, des bulletins de paies de 3000 € à 6000 €« .

Le portage salarial est une nouvelle forme d’emploi qui repose sur 4 croyances essentielles :

  • Toute personne possède une ou plusieurs expertises qui intéresse des entreprises.
  • Il y a beaucoup plus de misions, en entreprises, qu’il n’y a d’offres d’emploi…Beaucoup plus !
  • Une fois son expertise vendable identifiée, toute personne peut négocier les termes d’une mission.
  • Un indépendant qui a 5 clients à une sécurité professionnelle plus grande que celui qui est en CDI.

Portage SI, le 2 avril 2021

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